lundi 30 avril 2012


La 601 balaie les clichés du roman-photo !

Depuis le mois de janvier, cette classe de 6ème sʼinitie à la photographie et travaille à la réalisation de deux
romans-photos.
Le photographe Emmanuel Ligner (association Chimpanzé) les accompagne dans ce projet.
Rencontre avec Thomas Ferron, professeur de français de la 601.


Dʼoù est parti ce projet ?
Jʼavais envie de fédérer la classe autour dʼun projet collectif (le roman-photo) afin que le groupe construise une culture commune qui ne soit pas issue de leur culture, ni de celle de l'enseignant. Et jʼai fait appel à Courant dʼarts pour trouver un intervenant.
Jʼai rencontré Emmanuel Ligner, le photographe, pour lui expliquer le projet, les objectifs, et lui présenter la classe, les spécificités liées à un public dʼélèves de segpa. Il a accepté dʼassocier les élèves aux différentes étapes allant de la conception à la réalisation du projet. Lors de la séance dʼécriture des scénarii, il a observé la classe pour sʼimprégner de lʼambiance et étudier les comportements des élèves. Après chaque atelier, nous effectuons ensemble un bilan, une mise au point sur ce qui sʼest passé pendant 1h30.

Comment travaillez-vous avec les élèves ?

En français, les élèves ont écrit individuellement des débuts dʼhistoire, puis ils ont travaillé par deux et enfin par demigroupe ; Cʼest pourquoi nous avons deux romans-photos. Pour la première histoire, les élèves sont partis de lʼidée dʼune de leurs camarades et ont écrit la suite collectivement, chacun apportant ses idées. Le deuxième groupe, quant à lui, a mixé les quatre récits que les élèves avaient écrits par deux. Emmanuel sʼest emparé des scénarii sans rien changer.
Sur un atelier, en demi-classe, l'intervenant alterne le travail sur le vocabulaire et les techniques de photographie avec des questions liées au métier (cadrage, composition, Polaroïds ...). Ainsi, régulièrement, il leur fait prendre des clichés indépendants des histoires comme lors du deuxième atelier où ils se sont penchés sur la composition d'une photographie d'Eugène Smith.
Dans chaque atelier, les élèves ont des rôles à tenir : celui qui est derrière lʼordinateur et qui vérifie la qualité de la photo, celui qui prend la photo, celui qui tient les réflecteurs ou le flash pour veiller sur lʼéclairage, les acteurs
de la composition photographique, un reporter chargé de prendre en photo ce qui se passe en coulisse. Emmanuel Ligner, quant à lui, joue le rôle du metteur en scène et dirige les acteurs.

Quel est lʼapport de Courant dʼarts chez Ernest sur ce projet ?

Courant dʼarts facilite la réalisation dʼun tel projet, car il donne les moyens de réaliser un produit de qualité. Le comité opérationnel mʼa mis en relation avec Emmanuel Ligner et a fait intervenir une maquilleuse professionnelle sur un atelier. Cela permet dʼenlever les nombreux obstacles qui existent dans dʼautres collèges pour mener à terme un projet culturel de qualité.

Avez-vous rencontré des difficultés ?
Oui, mais ce sont des difficultés liées au groupe. La classe connaît de nombreux conflits entre les élèves, dans toutes les disciplines. La question du vivre ensemble est centrale dans cette année de 6ème. Les élèves peuvent avoir des problèmes relationnels entre eux. Cependant, sur le projet, entre le 1er atelier et le 6ème, les conflits se sont atténués.
Pour moi, ce qui est un peu frustrant avec ces deux groupes, cʼest que je ne peux être présent sur tous les ateliers, et du coup je ne peux pas les voir travailler avec Emmanuel.

Et les élèves, dans tout ça, comment ressentent-ils les choses ?

Ils sont plutôt investis, contents et fiers de leur travail. Le fait quʼEmmanuel nʼait rien changé à leur texte est pour eux quelque chose de très important.
Un des objectifs de cette réalisation est de permettre à chacun de sʼimpliquer personnellement, dʼêtre mis en valeur afin quʼils se sentent mieux à lʼécole, pour quʼà long terme, ils acceptent les apprentissages scolaires.

Et pour la suite, la fin du projet ?

Chaque élève repartira avec son roman-photo qui devrait être imprimé par le service de reprographie de la ville de Saint-Herblain. Je réfléchis aussi à la réalisation dʼun diaporama que lʼon pourrait ensuite diffuser devant des parents ou dʼautres classes ...
Les deux derniers ateliers seront consacrés à lʼinfographie et à des jeux photographiques en extérieur.

mardi 24 avril 2012

Visite du Mémorial en avant première

les 401 à l'entrée du mémorial
 Après avoir été à la Fabrique, enregistrer les différentes parties de musique, nous avons pique-niqué sur les bords de Loire. Nous nous sommes rendus à l'école d'architecture, quai François Mitterrand, pour assister à une conférence de Claire BRISSET et Brigitte AYRAULT sur le droit des enfants. Nous avons vu 2 petits films : le premier sur l'exploitation des jeunes enfants au travail et un dessin animé sur les filles non scolarisées dans le monde.
Ensuite, nous sommes partis en direction du Mémorial et nous nous sommes arrêtés quelques instants devant la Palais de justice et sur la passerelle Victor SCHOELCHER. La guide nous rappelant qu'à cet endroit se trouvaient des entrepôts où étaient stockées les marchandises du commerce triangulaire.
Enfin, nous sommes arrivés au Mémorial de l'abolition de l'esclavage, projet architectural de l'artiste polonais Krzysztof WODICZKO et de l'architecte Julian BONDER. Il y avait par terre le nom des bateaux négriers passés par Nantes. Nous sommes descendus sous le quai de la Fosse : nous avons découvert des grandes plaques de verre où étaient inscrits le mot « LIBERTE » en plusieurs langues, des poèmes, des récits, des témoignages, des cartes... Il y avait également une fenêtre dont la vue donnait sur le Palais de justice.
La classe de 401
Extrait du Ouest France 24.03.2012

« Les textes sont beaux. On sent qu'ils ont été écrits avec le coeur. » Karamba, 14 ans, au collège Ernest-Renan, à Saint-Herblain, hésite un peu, puis ajoute. « C'est un lieu historique. C'est important qu'il existe à Nantes, qui a été un grand port négrier. Forcément, ça me touche un peu. »
Brigitte Ayrault et Claire Brisset
Du Palais de justice au Mémorial sur la passerelle Schoelcher

Sur l'esplanade des centaines de noms de bateaux négriers ; ils s'allument la nuit



Une vue vers le Tribunal pour rappeler le devoir de justice

Sous l'esplanade, le rappel architectural de la nef d'un navire négrier
Rappel historique du commerce triangulaire


Lecture d'album en classe maternelle

Vendredi 06 avril, Luigi, Erwan et Tiago ont vaincu leur trac pour lire un album à la classe de Grande Section de l'école de La Sensive.


 Bravo à eux.

Carole Castex, documentaliste du collège

vendredi 6 avril 2012

Tournoi de foot-ball





Cette année encore, les profs ont été les plus forts.

Onomatopées